Immersions 2022

Lucas (3ème), Gabriel (4ème), Enzo (5ème) ont pu découvrir la vie lycéenne en passant quelques heures au sein de différentes filières de formation des lycées Gustave Eiffel et Paul Hazard d’Armentières.

Les collégiens ont beaucoup apprécié ces journées d’immersion. Des temps forts dans le parcours de nos jeunes qui ont pu conforter et affiner leur projet de formation professionnelle ! Des temps forts pour les collégiens qui ont su mobiliser leurs connaissances et leurs compétences au cours des différents enseignements proposés… 

Un grand MERCI aux Personnels des Lycées Paul Hazard et Gustave Eiffel pour l’accompagnement de nos élèves dans leur projet de vie. Un grand MERCI à Mme Fonck ! 

Une belle expérience pour nos jeunes  ♥

Une Journée pour « vivre ensemble »

Comment le collège Maxime-Deyts sensibilise ses sixièmes au handicap

Paroles de parents

Des parents parlent de la scolarité de leurs enfants :

« Ma fille raconte ce qu’elle fait dans sa classe, elle se met à ses devoirs. Elle est contente »

« Mon fils est plus bavard, souriant et ose prendre des initiatives. »

« C’est super, ça leur donne une ouverture et les aide pour un avenir dans la société. »

« Mon fils a mûri, a grandi dans sa tête et parle enfin d’un projet pour après le collège. »

Paroles d’élèves

Des élèves parlent des inclusions dans les classes collège :

« J’adore, surtout les maths, l’histoire et l’espagnol. C’est plus dur en Sciences Physiques mais je m’accroche. C’est être avec les autres comme les autres. Je parle avec 3 garçons en particulier . Un élève m’a demandé pourquoi j’étais en ULIS, je lui ai dit que j’étais plus lent que lui pour comprendre et que j’avais des problèmes en français, que ce n’était pas mon truc. J’étais content de pouvoir lui dire ».

« J’aime toutes les matières et tous les profs dans toutes les classes où je suis. Ce qui est plus dur c’est la prise de note. En histoire, j’apprends plein de choses. Je suis bien au collège. Depuis mon père s’intéresse à moi. C’est mieux.»

« C’est super bien, j’aime l’histoire. La classe est sympa. Je n’ose pas encore parler aux autres. »

« C’est super, la SVT, j’aime vraiment, les autres matières aussi. L’anglais c’est plus dur. Je me suis fait des copains . A la cantine, on mange ensemble  et on se raconte des blagues ».

 

Dates des réunions en Ulis

Quelques dates à noter dans vos agendas :

Une réunion aura lieu pour les parents d’élèves en ULIS le mardi 14 septembre à 17h30 dans la salle de l’ULIS en D203. Ce sera l’occasion de vous présenter les projets pour cette année, de répondre aux questions sur le fonctionnement de l’Ulis pour les nouveaux, les questions sur les stages et l’orientation pour les 4/3. Vous pourrez aussi poser toutes vos questions pour cette année scolaire.

En raison de la situation sanitaire, un seul parent par élève.

Cordialement

Mme Fonck

Le BTS

Le BTS : 2 ans d’études après le bac en lycée ou en école, pour le BTS (brevet de technicien supérieur), en lycée agricole pour le BTSA (brevet de technicien supérieur agricole), une entrée sur dossier, un rythme de travail soutenu et une spécialisation très ciblée. À l’arrivée, un diplôme professionnel qui répond aux besoins des entreprises.

Sélection sur dossier avec le bac (ou un niveau bac), en cohérence avec la spécialité choisie.

Le dossier de candidature se compose des bulletins.

Les dossiers des bacheliers professionnels et technologiques sont examinés en priorité. Et un pourcentage minimal de places est désormais réservé aux bacheliers pro.

Le Bac Pro

Le bac pro offre une qualification reconnue sur le marché de l’emploi et répond à la demande des entreprises de la production et des services. L’enseignement se réfère à des métiers et comprend des stages appelés PFMP (périodes de formation en milieu professionnel).

Il permet d’accéder rapidement au monde du travail mais aussi de continuer ses études dans l’enseignement supérieur, principalement en BTS.

 L’accès en bac pro peut se faire soit après la classe de 3e, soit après un CAP.

En fin de 3e, lors des vœux d’orientation, les élèves choisissent leur spécialité de bac pro parmi une cinquantaine de classes de seconde professionnelle. Cette classe leur permet d’aborder un champ professionnel (assez large) ou une filière (plus spécialisée).

Après un CAP obtenu à la session précédant l’inscription, il est possible poursuivre une formation vers le bac pro en 2 ans, dans une spécialité en cohérence avec celle du diplôme obtenu. Ils intègrent alors la classe de 1re professionnelle.

Le parcours :

Il se compose :

d’une 2de professionnelle ;

d’une 1re professionnelle ;

d’une terminale professionnelle.

Le cycle peut être suivi par la voie scolaire dans les lycées professionnels ou par la voie de l’apprentissage dans les CFA (centre de formation d’apprentis).

Le programme :

Les enseignements généraux identiques pour tous les élèves, quelle que soit la spécialité de bac pro.

Des enseignements professionnels et des enseignements généraux liés à la spécialité du bac pro, avec des différences selon que le bac pro relève du secteur de la production (agriculture, espaces verts, génie civil, matériaux, mécanique-électricité…) ou du secteur des services (transports, logistique, commerce, gestion, services au personnes…).

Des périodes de formation en milieu professionnel (22 semaines de stages réparties sur 3 ans).

Un accompagnement personnalisé : tout au long du parcours de bac pro, ce dispositif sera proposé en fonction des besoins des élèves et de leurs projets personnels. Cet accompagnement personnalisé pourra prendre la forme d’un travail de soutien, d’approfondissement et d’aide à l’orientation, en particulier pour la préparation à la poursuite d’études.

 

 

 

 

Le CAP

Le CAP (certificat d’aptitude professionnelle) prépare à un métier dans près de 160 spécialités et est très apprécié des employeurs. La formation vise à acquérir des techniques précises pour apprendre un métier. En 2 ou 3 ans (pour les élèves en Ulis) après la 3e, il est le premier niveau de diplôme de la filière professionnelle.

La formation comporte :

des enseignements généraux (français, maths-sciences, histoire-géographie, langue vivante étrangère…), qui couvrent presque la moitié de l’emploi du temps hebdomadaire. Certains sont appliqués à des activités professionnelles, par exemple la biologie dans le domaine de la coiffure, ou les sciences physiques en électricité.

des enseignements technologiques et professionnels représentant un peu plus de la moitié de l’emploi du temps. Ils se déroulent sous forme de cours, de TP (travaux pratiques) et de travaux en atelier, en intérieur ou en extérieur, en fonction de la spécialité du CAP/CAP agricole.

une période de formation en milieu professionnel de 12 à 16 semaines, réparties sur 2 années.

Rôle du conseil de classe

Le conseil de classe :

Le premier trimestre est un moment de sensibilisation ; il offre l’occasion d’une première rencontre avec le professeur principal de la classe, avec le conseiller d’orientation et permet de délimiter les démarches à entreprendre.

Au second trimestre, il faut donc saisir les occasions d’informations sur les poursuites d’études, notamment dans le cadre des journées portes ouvertes des lycées ou des forums des métiers locaux et participer aux actions proposées par le collège. Au milieu du trimestre, les familles sont invitées à prononcer des vœux provisoires, sur les fiches de liaison fournies par les établissements. En retour, le conseil de classe formule des propositions provisoires, qui sont des indications auxquelles il faut prêter grande attention, notamment en cas de divergence. Il faut cependant souligner qu’il ne s’agit là que d’une première étape qui doit permettre à l’élève et à sa famille d’engager, sur des bases précises, un dialogue avec le professeur principal et le conseiller d’orientation psychologue.

Le troisième trimestre est le temps du choix final. Les familles devront remplir une feuille de vœux définitifs et le conseil de classe exprimera son avis, que le chef d’établissement transmettra, en le motivant en cas de désaccord. Le choix d’une spécialité professionnelle appartenant à la famille, la décision d’orientation ne peut porter sur la spécialité.

Si l’avis correspond au choix des familles, le dossier complet avec les vœux d’établissement et de spécialité entrera dans la procédure d’affectation, généralement informatisée, qui aboutira à une notification d’affectation dans un établissement. Il restera alors à la famille à se présenter dans cet établissement pour inscription. Si pour des raisons de capacité d’accueil, la procédure d’affectation ne peut aboutir, il faut se retourner vers le principal du collège d’origine.

Attention, la procédure d’affectation préalable ne vaut que pour l’inscription dans un établissement public. Pour un établissement privé, il faut directement se présenter dans l’établissement.

 

Affelnet : une procédure obligatoire

La procédure d’affectation informatisée AFFELNET, AFFectation des ELèves par le NET :

Chaque élève peut formuler jusqu’à quatre vœux dans les lycées professionnels publics de l’éducation nationale et de l’agriculture. Il est conseillé de formuler plusieurs vœux. Parallèlement à la constitution du dossier, la saisie des vœux est effectuée par l’établissement d’origine de l’élève via la procédure AFFELNET

Dans le cadre de l’ULIS Pro, les dossiers des élèves sont également traités dans le cadre de la procédure d’affectation informatisée AFFELNET, AFFectation des ELèves par le NET. L’affectation en ULIS Pro est cependant conditionnée par une notification de la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées, CDAPH. La formulation des vœux de l’élève est faite sous la responsabilité de l’IEN ASH et des enseignants référents. La saisie des vœux est effectuée par l’établissement d’origine de l’élève via la procédure AFFELNET.

L’apprentissage

Le contrat d’apprentissage

Le jeune prépare un CAP voire pour certains un BacPro mais il n’a plus le statut d’élève. Il signe un contrat avec une entreprise et devient ainsi apprenti. Il est soumis à la législation du travail, reçoit un salaire et a droit à cinq semaines de congés payés.

Il doit également s’inscrire dans le centre de formation des apprentis, CFA, correspondant au métier choisi. Le CFA assure la préparation des matières générales du diplôme et complète celle des gestes professionnels acquise en entreprise.

Le jeune peut-être aussi accueilli en CFAS (Centre de Formation d’Apprentissage Spécialisé).

 

Le jeune et la famille ont la charge de trouver un employeur qui sera le maître d’apprentissage après signature du contrat de travail.

En lycée professionnel

Le lycée professionnel

Le lycée professionnel propose un enseignement en relation avec l’entreprise et ses métiers afin de faire acquérir des compétences et des connaissances générales et professionnelles, dans divers secteurs et à différents niveaux de formation. L’enseignement dispensé poursuit deux finalités, l’insertion professionnelle et la poursuite d’études.

Tous les diplômes professionnels comportent des périodes obligatoires de formation en milieu professionnel dont la durée varie en fonction du diplôme ou de la spécialité préparée.

Après la 3ème Ulis, le passage au lycée professionnel nécessite une attention particulière : l’élève est-il assez autonome ? Ses compétences et son adaptation sont-elles suffisantes ? Le bilan des inclusions au collège et des stages seront des points d’appui pour envisager cette orientation. Une demande d’AVSi pourra être faite si nécessaire.

L’Ulis LP

Ulis LP : la définir

C’est un dispositif et non une classe. Le parcours se fait en 2 ou 3 ans.

Deux choix possibles : le projet professionnel n’est pas défini, le jeune s’engage dans une année propédeutique (découverte des filières par le biais de l’inclusion). Le projet est défini : le jeune est inscrit en 1ère année de CAP.

Son fonctionnement :

Les élèves sont inscrits dans une classe de référence.

Ils ont des temps de regroupement pour des actions de remédiation avec un(e) enseignant(e) spécialisé (e).

Ses objectifs :

Construire un projet professionnel en milieu ordinaire afin d’obtenir une qualification (CAP et/ou compétences professionnelles).

Viser une insertion professionnelle.

Développer l’autonomie de l’élève.

Mettre en place une R.Q.T.H à partir de 16 ans (reconnaissance de travail handicapé).

L’ESS en 3ème

L’ESS permet entre partenaires de discuter et de proposer une orientation en fin de 3ème Ulis.

Cette réunion se fait durant le premier trimestre de l’année de 3ème.

Plusieurs solutions sont possibles. Cela dépend du projet du jeune, de l’avis des parents, de la conseillère d’orientation, des compétences scolaires, des stages faits durant la scolarité.

On s’interroge ensemble : sait-il ce qu’il veut faire ? son projet est-il réaliste ? Quel est son niveau d’autonomie, son niveau scolaire ? A-t-il fait de stages dans le secteur professionnel ?

Le dossier est transmis à la MDPH qui oriente l’élève et en avise les parents.

Des choix sont possibles : IMPRO, Ulis LP, LP ou encore la voie du contrat d’apprentissage.

En IMPRO

Les IMPRO sont des instituts médico-professionnels.

Ce sont des établissements spécialisés qui accueillent des jeunes âgés de 16 à 20 ans suivant 3 axes :

Educatif : les jeunes sont pris en charge par des éducateurs spécialisés ou techniques pour améliorer leur autonomie sociale : déplacements (prendre les transports en communs), actes de la vie quotidienne (faire les courses, préparer un repas…). Ils peuvent aussi commencer une formation professionnelle en atelier ou stage en milieu ordinaire ou protégé.

Thérapeutique : les différentes prises en charge sont regroupées au sein de l’établissement : psychothérapie, orthophonie, psychomotricité…

Scolaire : Les jeunes continuent leur scolarité de manière adaptée en petits groupes avec un(e) enseignant(e) spécialisé (e).